Depuis son retour au pays en mai dernier,l’opposant congolais, Moïse katumbi a prouvé à l’opinion nationale et internationale que sa popularité n’est plus à douter . Du moins au katanga, son fief où il était gouverneur de 2007 à 2015 sous Kabila. Contrairement à ce qui devait se produire après son invalidation à la présidentielle de 2018 et pour avoir soutenu de vive voix la candidature de Martin Fayulu dans Lamuka , un soutien qui procura  au leader de  Ecide une légitimité incommensurable au près des électeurs congolais,malgré l’ancien gouverneur reste toujours d’actualité. Avant son retour, moult tentatives ont été essayé en vain. Le président en exercice de Lamuka s’est vu un certain 19 avril de l’année en cours les sanctions judiciaires en sa charge levées. Le  régime actuel s'en attribue le mérite,  puisque cela tombe au moment de la grâce présidentielle accordée aux prisonniers politiques.  Coïncidence ou hasard des choses !? . Une opportunité à saisir pour l’homme d’affaires congolais afin d’assumer ses fonctions présidentielles dans Lamuka au pays qui a renoncé à l’option électorale  pour embrasser une opposition dont lui-même qualifie de « Républicaine «. L’homme du TP Mazembe avait promis de sillonner le pays afin de sensibiliser l’opinion sur la nouvelle vision.
Ce retour au pays qui a été qualifié d’une trahison par certains, surtout auprès de ceux qui ont toujours contesté les origines de Moïse katumbi et chez ceux qui pensaient qu’il serait un mouchard de Kabila. Pour d’autres, cela serait un rapprochement vers Cach. Par contre la succession des faits et actes posés en défaveur de Katumbi laissent l’opinion dans l’émoi . Interdiction de vol, refus d’atterrissage , non attributions des titres de voyage à ses proches collaborateurs, le cas le plus éloquent est celui de Salomon Idi Kalonda son conseiller spécial et Président du PND. Ce sont des actes prémonitoires d’une persona non grata. Alors qu’aucun enjeux politiques est en vue, « L’homme des faux penalty « ferait-t-il peur ? Ses démêler judiciaires , laissaient entendre un différend avec Joseph Kabila et pourtant ce dernier n’est plus aux commandes . Félix Tshisekedi use t-il de la fourberie ? Alors que ses proches clament haut et fort son implication pour la levée des sanctions. L’épée de Damoclès reste plantée à la tête de la coalition FCC-CACH, car l’article 64 de la constitution n’attend qu’un mot d’ordre d‘un leader pour s’activer . Dans tous les cas, une chose est sûr, le folklore des hommes politiques congolais est loin de se terminer. Que les marionnettes improvisent des rôles, que les troubadours continuent à danser, le peuple triomphera. 
 

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